Camping sauvage et bivouac, lequel choisir ?

Ces deux termes sont très souvent confondus par le grand public, pourtant, ils sont bien différents ! Dans cet article, nous vous en expliquons ce qui différencie le camping sauvage du bivouac. Nous vous présentons également les législations en vigueur en France pour ces deux types de camping.

Le bivouac

Il s’agit du type de camping généralement pratiqué par les randonneurs, vététistes et autres sportifs au cours de séjours en pleine nature. Faute d’infrastructure pour les héberger, ces individus optent pour un campement rudimentaire le temps d’une nuit, à la belle étoile ou sous une toile de tente. Le principe de base du bivouac est le fait d’installer sa tente à la tombée de la nuit et la démonter au lever du jour. Il s’agit donc de s’abriter pour la nuit. La pratique du bivouac est plutôt fréquente sur le territoire, notamment en haute montagne. 

Le camping sauvage

Contrairement au bivouac, le camping sauvage désigne la pratique du camping en dehors des terrains aménagés à cet effet. Les personnes se déplacent souvent en véhicule motorisé (camping-car, voiture, van) et s’arrêtent à proximité des routes, parfois non loin des milieux urbains. A la différence du bivouac, le camping sauvage consiste à laisser la tente montée en dehors des heures de nuit. Les adeptes du camping sauvage prolongent bien souvent leur séjour sur un même terrain durant plusieurs jours.

En camping-car, les simples faits d’ouvrir son store sur son emplacement de parking ou installer un fauteuil à l’extérieur du véhicule consistent à qualifier la pratique comme étant du camping sauvage.

Que dit la loi sur le camping sauvage et le bivouac en France ?

La pratique du bivouac, tout comme le camping sauvage, est encadrée par la loi. Il est important de savoir que les réglementations varient d’un pays à l’autre. En France, la section 4 du Code de l’urbanisme rassemble les lois relatives au camping.

Premièrement, il est interdit de camper dans les lieux suivants sans autorisation : 

• dans les forêts, bois et espaces classés comme “espaces boisés à conserver”, 
• sur les voies, routes et chemins,
• en bords de mer ou d’océan,
• dans des zones “de protection du patrimoine de la nature et des sites”, 
• à moins de 500 mètres d’un monument classé comme “historique”.

En parallèle,  l’autorisation de camper peut se faire au cas par cas. Ainsi, les réglementations sont spécifiques dans les parcs nationaux et parcs naturels régionaux. De la même manière, la réglementation peut varier d’une zone publique à l’autre, en fonction des décisions prises par les préfectures et les mairies. Nous vous conseillons de vous renseigner en amont de votre séjour sur internet, ou sur place, auprès des autorités locales.

Il est bien entendu interdit de camper sans autorisation dans des zones privées, même si celles-ci semblent sauvages.

Nos conseils pour camper sereinement

Qu’il s’agisse de bivouac ou de camping sauvage, nous vous conseillons de bien organiser vos séjours afin d’éviter les mauvaises surprises. En effet, il est recommandé de bien se renseigner sur les réglementations en vigueur afin d’éviter les zones interdites. Bien choisir votre lieu de campement vous permettra de vous reposer l’esprit tranquille. Aussi, prenez en compte le choix de l’emplacement de votre tente, qui est très important pour votre sommeil. Nous avons rédigé pour vous un article qui vous donnera tous les points à prendre en compte pour planter votre tente !

En parallèle, nous vous rappelons qu’il est important de camper de manière responsable, et ce, peu importe le terrain choisi.Pour cela, il est nécessaire de veiller à la tranquillité de la faune, la flore et des potentiels riverains. Il faut aussi faire attention à ne laisser aucune trace du campement pour que la nature puisse suivre son cours.